Majorque en 12 jours

Nouvel article pour mes lecteurs fourgonautes et camping-caristes, le tour de l’ile de Majorque en 10 jours en ce printemps 2023.

Quelques infos avant de démarrer cette lecture:

Ce road trip a été préparé en recueillant différentes informations sur des blogs et forums divers ainsi que les spots référencés dans P4N. En premier lieu, j’ai failli ne pas retenir cette destination car certains sites indiquaient que les camping cars ne sont pas bienvenus sur l’ile. C’est en partie vrai et je vous expliquerai pourquoi, mais en étant un peu astucieux, on peut vraiment faire le tour de l’ile en itinérance avec un fourgon, plus difficilement avec un CC un peu trop large pour certaines routes qu’il faudra éviter donc.

Donc revenons au choix de cette destination, l’ile de Majorque. C’est en fait grâce à la voie maritime mise en place par Corsica Ferries entre Toulon et Minorque/Majorque. Habitant près de Toulon, il nous est très facile d’embarquer et après 17 heures de navigation de débarquer à Majorque directement.

Pour préparer ce tour, j’ai donc rédigé un guide perso de 4 pages avec les points et activités intéressants à faire et en notant les possibilités de dormir et de faire l’eau et les vidanges. J’avais prévu plus d’activités que possible pour tenir compte des impondérables (activités fermées, météo contraignante,…).

Cet article détaille donc notre tour de l’ile en 12 nuits du samedi 22 avril au jeudi 04 mai 2023, dont 10 nuits passées sur l’ile et 2 nuits à bord du ferry. Nous sommes partis à 2 avec notre chien.

  1. Jour 1: Le départ de Toulon et la navigation
  2. Jour 2 : Alcudia et la péninsule de Formentor
  3. Jour 3: De Formentor à Arta
  4. Jour 4: D’Arta à Cala Agula
  5. Jour 5: De Cala Agula à Cala Mondrago
  6. Jour 6: De Cala Mondrago à Cala Pi
  7. Jour 7: De Cala Pi à Palma de Majorque
  8. Jour 8: De Palma de Majorque à Valldemossa
  9. Jour 9: De Valldemossa au port de Soller
  10. Jour 10: Du Port de Soller au sanctuaire de la Mare de Deu de Lluc
  11. Jour 11: Du sanctuaire de la Mare de Deu de Lluc à Alcudia
  12. Jour 12: Le retour vers la France

Jour 1: Le départ de Toulon et la navigation

Nous embarquons à 18h15 sur le Mega Express de Corsica Ferries au port de Toulon. Le contrôle est sommaire, ouverture du fourgon pour vérifier si personne n’est caché, fermeture de la bouteille de gaz, pas d’essence en bidon de stockée.

Port de Toulon

Nous sommes placé à l’arrière vu notre taille et de ce fait, nous serons les premiers à descendre le lendemain. La mer sera très belle et la nuit se passe bien. A 9 h, nous accostons à Minorque ou une partie des véhicules descend.

Arrivée sur Minorque

Une heure plus tard nous repartons et nous atteignons enfin Majorque au port d’Alcudia sur la cote Est à 12h15 après plus de 17h00 de navigation.

Arrivée Sur Majorque

Je regarde le niveau de la batterie (95 A chargée). Nous sommes à 27 % de restant ! On a donc consommé plus de 60 A depuis notre départ. On mettra quelques jours avant de retrouver le 100 % de charge.


Jour 2 : Alcudia et la péninsule de Formentor

La sortie du port est immédiate et la ville n’est qu’à 7 mn de route. Nous avons faim et je décide de prendre la direction de d’une route en bord de mer qui monte vers un point de départ de randonnée après la Marina Bonaire à l’Est d’Alcudia (https://goo.gl/maps/GR7BvxN7dSspogTv7). Nous sommes donc le dimanche et tous les spots sont occupés !

En recherche d’une place pour déjeuner

Même le parking de départ de rando est plein car il y a un restaurant à coté (https://goo.gl/maps/gyPnAaK9vrbfLSWW8). Nous attendons 15 mn dans l’espoir qu’une place se libère, mais sans succès. Attention, la route après la marina de Bonaire est étroite et non recommandée aux CC. Nous décidons de redescendre et de stationner pour le repas dans une rue entre les maisons à cet endroit (https://goo.gl/maps/jUMECcEnXwYfpNjh6).

Après le repas, nous prenons la route vers la péninsule de Formentor en passant par Port Polença.

Entre Alcudia et Port pollença

Nous atteignons un col (https://goo.gl/maps/zkKAgGQE28itwTTa6) ou se trouve le mirador d’Es Colomer avec un des plus beaux points de vue de l’ile. Il y a des dizaines de voitures des bus, des vélos. Par chance, une place se libère et j’y enfourne le fourgon.

Après la séance de photos, je décide de monter encore plus haut à la tour d’Albertcutx (https://goo.gl/maps/ENDt9n9Ke93RXbM89).

Tour d’Albertcutx

La route de 3 kms part du col est est vraiment étroite. Par chance, nous ne croisons personne à la montée.

En haut pas de place, je me gare sur le talus en cailloux 200 m avant le sommet. La vue sur la baie vers Alcudia est superbe.

Vue de la baie entre Formentor et Alcudia

La redescente vers le col nous procure notre première frayeur, à mi chemin, dans une partie étroite, nous devons croiser une voiture. Il faudra jouer de la marche arrière pour passer. Après le col, la route est de nouveau assez large, mais quelques kilomètres plus loin après l’immense parking de la plage de Formentor (https://goo.gl/maps/XTSLb5cSzcEx2USg7), la route se rétrécit à environ 5 m de large et donc jusqu’au phare situé à au moins 10km de là, je déconseille ce tronçon avec un CC. A noter que ce tronçon de route est fermé en journée (10h à 19h) du 15 juin au 15 septembre.

De plus, je commence à remarquer pourquoi les fourgons et CC ne sont pas les bienvenus sur Majorque. Il est pratiquement impossible de s’arrêter en bord de route. Tous les chemins sont marqués privés et fermés par une chaine; il y a très peu d’accotements ou s’arrêter et les rares sont 10 cm en contrebas de la route, car il n ‘y a pas de pente pour casser l’angle entre le goudron et le talus, donc à moins de casser l’essieu en descendant et sans être sûr d’en ressortir, on ne peut pas les utiliser. On roule donc en espérant s’arrêter pour visiter la cala Figuera, mais là aussi les quelques parkings sont occupés.

On continue en direction du phare. Enfin on aperçoit une place dans un mini parking pour aller à un mirador (https://goo.gl/maps/FpzMknsi8xXmtWcg9), mais il faut se coller derrière une voiture déjà présente. Juste le temps de faire des photos, et on repart.

On arrive enfin au phare. Il y a une queue de plusieurs voitures pour arriver au parking et je n’arrive pas à voir si dans ce parking plein à craquer je vais pouvoir manœuvrer ? Profitant de la largeur de la route à cet endroit, je décide de faire un demi tour sans faire la queue. On roule à nouveau 500 m et je pose (ou je descends plutôt sur un talus en pierre). On peut au moins faire quelques photos du phare à distance !

Le phare au bout de la péninsule de Formentor

La sortie du talus sera difficile malgré le blocage électronique du différentiel avant que j’ai enclenché.

Vu l’heure, on décide d’aller se poser au parking de la plage de Formentor que nous avons vu 45 mn avant. C’est un parking payant (18 euros pour la nuit) situé à 200 m de la plage que nous irons voir avant de se poser pour notre première nuit. NB: Aucun service sur ce parking. Nous serons d’ailleurs totalement seuls pour cette première nuit.

Parking de la plage de Formentor

Que dire de cette première journée. un peu inquiet de la difficulté de se garer et de la largeur des routes, je me pose des questions. Heureusement, cela ne va pas durer, car en fait nous sommes un dimanche et c’est un des sites les plus visités de l’ile. Le reste du voyage sera beaucoup plus serein, mais je ne le saurais qu’après.

A noter, que nous ne verrons aucun CC dans la journée, juste un fourgon et cela se vérifiera durant les 10 jours. Est ce la saison qui n’a pas commencé ou le fait que cette ile n’est pas intéressée par ce type de tourisme ? Surement un peu des deux. En tout cas, il faut savoir qu’il n ‘y a pratiquement aucun camping (peut être 1 ou 2) sur l’ile pour se poser et faire ses ravitaillements et vidanges. Je reviendrai sur cette partie et comment on a géré cette problématique au fur et à mesure de notre tour.


Jour 3: De Formentor à Arta

Au petit matin, (lundi) nous repartons vers Alcudia afin de visiter cette petite ville possédant des fortifications et un joli centre ville. Il y a de grands parkings autour de la ville, mais nous choisirons celui-ci: https://goo.gl/maps/UEGTsvpQTf58PSnz7 qui est juste à coté du centre ville et d’anciennes fortifications romaines.
A noter que vous pouvez dormir sur ce parking et qu’il y a sur le fond un second parking en terre battue et herbe plus tranquille et moins poussiéreux que la première partie.

Après une petite pause dans un joli bar, nous reprenons la route direction le parc ornithologique « Parc S’Albufera » (parc gratuit). Pour cela, nous traversons une immense zone construite en bord de mer ou s’étalent résidence secondaires et hôtels sur plusieurs kilomètres avec des dizaines de magasins. Nous retrouverons un peu cette configuration de cote bétonnée autour de Palma de Majorque, la semaine suivante.

Il y a un petit parking juste à l’entrée du parc, ou nous trouvons par chance la dernière place de surcroit en partie à l’ombre. En effet il faut composer avec notre chien qui ne peut pas visiter ce type de parc. Le parking est là: https://goo.gl/maps/7TvjDw4CkeVEHBdU8

Il faut ensuite partir à pied sur 1 km pour rejoindre le centre du parc, à partir duquel vous allez choisir vers quel point d’observation vous allez vous diriger car ce parc est immense.

Après plus d’une heure trente de ballade et photos, retour au fourgon ou nous déjeunons à l’intérieur du fourgon sur place.

Direction ensuite Arta en laissant sur notre gauche Son Serra de Marina (que nous ne visiterons pas) ou il y a aussi un parc naturel avec un centre d’interprétation vers la mer et des chemins de découverte autour d’un musée.

Arta est atteinte en 30 minutes car la zone sud de l’ile est peu montagneuse et les routes sur cette partie sont larges et agréables. Ça nous change de la veille sur Formentor. A Arta outre le sanctuaire de San Salavador, vous pouvez visiter le village talayotique de Ses Païsses pour 4 €. Il y a un petit parking ombragé sur le site https://goo.gl/maps/qATgr6JXvYb2ur5S7.
Bon il faut aimer les vielles pierres, mais là on accepte les chiens 🙂

Le village d’Arta est surtout célèbre pour son marché du mardi (le lendemain pour nous donc) qui s’étale dans toute la ville. Nous décidons donc de rester dans le coin. J’envisage de monter en fourgon pas très loin de l’ermitage de Betlem et de finir par une excursion en forêt pour atteindre le monastère.

En se renseignant auprès du gardien du village talayotique, il nous indique que la chemin pour rejoindre la route du monastère est en travaux dans la ville et qu’il nous est pratiquement impossible de passer par la route secondaire vu notre taille. Après quelques recherches sur google maps et sur viso rando, je note que l’on peut rejoindre l’ermitage par un chemin forestier en se rendant de l’autre coté de la montagne juste avant le village de Betlem.
On reprend donc la route et on se positionne après 20 mn de route sur un parking https://goo.gl/maps/jBdfd5Kjep4k1Kzq8.

La route vers Betlem

Il est déjà 16h00, mais la nuit tombe tard à Majorque. Le chemin vers l’ermitage part juste de ce parking. Il nous faudra 1h15 de montée (dénivelé 250 m) à travers la foret et de superbes paysages de gorges pour l’atteindre. Nous croiserons quelques chèvres en liberté, comme nous en verrons de nombreuses sur l’ile dans les forêts et montagnes. La redescente nous prendra 1h environ. Le chemin à suivre est le GR 222 (Ruta Arta Lluc). On le trouve facilement sur la carte IGN de viso rando.

Le GR 222 vers l’ermitage de Betlem

Après cette belle ballade, j’hésite à aller dormir sur un parking en bord de mer à Betlem, mais notre guide local nous ayant dit que c’est un marché très fréquenté, nous préférons retourner à Arta et dormir sur un grand parking goudronné près du centre ville pour être sur place dès le lendemain.
Ce parking plat est très pratique et tranquille https://goo.gl/maps/R665REGwKuZJ232o7.
Nous y verrons un camping car (un des rares croisés sur l’ile). Nous dinons dans un restaurant de l’avenue principale. La préparation de la Sangria (5 produits mélangés dans le verre) sera succulente.
Le restaurant conseillé, le Brasero Gaucho https://goo.gl/maps/Y2sQ5cof3L78VEmy8


Jour 4: D’Arta à Cala Agula

Nous sommes le mardi et c’est donc jour de marché. En cette saison, le parking se remplira doucement en cours de matinée et nous aurions pu dormir ailleurs et venir vers 8h30 sans problème.
Quoi qu’il en soit, nous partons arpenter les rues du centre ville vers 9h00 et effectivement le marché s’étend dans de nombreuses rues principales et secondaires. On y trouve un peu de tout et un peu moins de bibelots inutiles tous fabriqués en chine comme l’on voit sur les marchés en France.

Après une belle ballade et quelques achats, nous regagnons notre fourgon pour prendre la route vers le village de Capdepera qui se trouve pas très loin. Ce village est dominé par un ancien château fort datant de l’an 1300 que nous comptons visiter. Nous tentons de nous garer sur le parking en dessous de l’école en centre ville, mais celui-ci est déjà plein. Nous rebroussons chemin vers un autre parking facilement accessible https://goo.gl/maps/PV6sqBgAwh423P9w8

Capdepera

Il nous faudra juste marcher 15 mn pour rejoindre le château situé sur un promontoire de la ville. Cette visite vaut le coup pour les fortifications, chapelle et superbe point de vue sur les alentours. Le prix est assez faible et ils autorisent les chiens en laisse. Donc go.

Comptez 45 mn à 1h de visite à votre rythme.

De retour au fourgon, je regarde dans Park For Night, les lieux que j’avais mis en favoris pour les vidanges et eau propre. Il y en un juste à la sortie de la ville (https://goo.gl/maps/X6pSWGqKBTdebc119). Je décide de m’y rendre pour voir comment cela ce passe.
En fait, il faut bien comprendre qu’il n’ y aucun camping sur l’île et que le seul point de vidange complet de l’ile est la déchetterie de Palma De Majorque. Donc il faut trouver une solution car en 10 jours sur place, j’ai prévu de vidanger et faire les pleins 3 fois (dont une fois à Palma).
Je vais me rendre compte que les stations services de l’ile sont presque toutes équipées de station de lavage voitures et fourgon et qu’elles ont toutes un appareil pour faire la pression des pneus à coté duquel se trouve un robinet d’eau pour se laver les mains après avoir manipulé le bouchon du pneu souvent très sale.

Air et eau dispo dans presque toutes les stations

Arrivée à la station je me positionne donc sur une aire de lavage (au dessus de la grille de récupération des eaux de lavage au sol) et j’ouvre ma vidange. Pendant ce temps, je vais négocier pour utiliser l’eau du poste de pression d’air. La jeune fille accepte, mais me dit pas plus de 20 l. Après la vidange eaux grises je me place près du robinet d’eau. Mais le débit est minuscule. On reste 10 mn pour peut être 8 l. Je décide partir vu la lenteur. On fait un plein de gazoil au passage pour montrer qu’on paye un peu la prestation.

Après cela nous décidons d’aller nous poser à Cala Agula à 15 mn de route. Je sais qu’il y a un grand parking près de la plage et qu’on peut y dormir la nuit (https://goo.gl/maps/Z8uhnsxvyKL6yQ5K8).

Ce sera donc notre spot pour la soirée. L’accès routier est assez aisé. A l’entrée, un garde nous demande 12 €. Il est déjà 15h00 et pourtant ce tarif est juste pour la journée il nous demande de partir pour 7h00 le lendemain sinon il faudra repayer 12 €! Je constaterai en soirée qu’à partir de 19h00, le gardien s’en va et que donc entre 19h00 et 7h00 du matin le parking est en accès libre et gratuit. Le parking est en terre battue et herbe et est immense, environ 400 m sur 300 m. On se pose dans un coin herbeux un peu éloigné des voitures. Il y a tout au fond un immense camping car déjà stationné (au moins 10 à 12 m de long) avec son auvent installé à poste surement pour plusieurs jours, voire semaines.

Parking de Cala Agula

Le prix du stationnement est dégressif d’ailleurs pour 1 semaine de stationnement.
Bref cet emplacement va nous permettre de déballer notre auvent , chaises et table de jardin. Ça sera la seule fois car sur l’ile, car le camping sauvage est interdit et tout déballage est considéré comme du camping par la marée-chaussée.

Nous profitons de la température clémente pour aller se poser et bronzer sur la plage située à 100 m de là. C’est une belle plage de sable fin et je tenterai ma première baignade de l’année dans une eau proche des 18 à 20 degrés max, mais bon, ce n’est pas cela qui va m’arrêter.


Jour 5: De Cala Agula à Cala Mondrago

Nous sommes levés tôt ce matin pour quitter le parking à 7h00 au plus tard et éviter de payer de nouveau 12 €. Pas le temps de déjeuner, nous prenons la route. J’ai repéré à 15 mn de voiture un parking ouvert près d’un monument, la torre de Canyamel. Il s’agit d’une vieille tout carré servant pour des manifestations et expositions. Il y a un grand parking à coté et un restaurant à priori coté. On se pose donc à cette endroit et on on peut enfin déjeuner tranquillement (https://goo.gl/maps/fXER6zdKmBo7krcA6).
On décide de jeter un coup d’œil au environs de la tour , car le portail est ouvert et surprise, je vois qu’il y a des WC en libre service. Retour rapide au fourgon et hop la cassette WC sous le bras, je vais vidanger enfin les eaux noires. Tranquille pour les 3 à 4 prochains jours.

La tour de Canyamel

Nous reprenons ensuite la route destination Son Servera à quelques kilomètres. Il y a à l’entrée de ce village une station Repsol qui possède sur la partie haute de la station, sous une plaque au niveau du sol , un robinet d’eau avec une tuyau extensible à disposition. Demandez à un personnel au besoin pour y avoir accès.

Robinet d’eau à la station Repsol de Son Servera

Trop content du débit, je rempli mon réservoir d’eau propre en moins de 5 mn. C’est gratuit, mais vous pouvez toujours acheter quelque chose à la station pour remercier. L’esprit tranquille nous repartons et faisons 500 m vers le village pour se garer sur le parking https://goo.gl/maps/htpc5Zap7JT9Vuk87 à coté de du supermarché Eroski afin de visiter la ville. N’essayer pas d’aller dans le centre ancien en fourgon, les rues y sont étroites. Il faudra un peu marcher.
A Son Servera, il y a principalement l’église nouvelle et les moulins à visiter. J’avais noté aussi du street art sur des murs de maison dans mon road book, mais nous ne les trouverons pas. Le centre ancien est sympathique avec une place entourée de bars et terrasses. L’église nouvelle est en fait une église qui n’a jamais été terminée (si j’ai bien compris). C »est très joli et gratuit. https://goo.gl/maps/T9epaiz3ht7RPgVj7

Continuer par la route qui mène à l’église en la remontant, prenez à droite un peu plus loin et en 10 mn à pied, vous arrivez près de vieux moulins. Pas de visite, mais une superbe vue sur la ville et au delà (https://goo.gl/maps/9ctQsy6ggoHnnxMv5).

De retour au fourgon, nous profitons de la proximité du supermarché Eroski pour ravitailler un peu en nourriture et bouteille d’eau.

De nouveau sur la route, notre prochaine destination et Porto Cristo et les grottes du Drach (https://goo.gl/maps/BERAYi5Ynp17b6ut8).
Porto Cristo est une station balnéaire construite autour d’une marina au fond d’une calanque en angle. Les grottes du Drach sont juste à coté. On les visites toutes les heures par fournée de 200 personnes. C’est l’attraction locale. Ça peut ressembler un peu à un parc d’attraction à certaines heures, vu le nombre de visiteurs. J’avais réservé le matin en ligne un horaire de visite pour être sur de passer au bon moment.
Quelques infos extraites du site web:
« Ces grottes constituent une des principales attractions touristiques de l’île et sont, sans aucun doute, l’une des plus remarquables avec une extension horizontale de près de 1200 mètres et une profondeur de 25 m sous la surface. Les grottes abritent un grand lac souterrain, le Lac Martel, considéré comme l’un des plus grands lacs souterrains du monde.« 
On peut effectivement faire un tour de barque sous terre ! Le prix est de 16,50€ par personne.

Le point important est qu’il y a un immense parking ombragé (gratuit) à coté du complexe des grottes. Vous pouvez donc y rester la journée et après la visite des grottes, nous partons visiter la marina de Porto Cristo à 300 m de là et manger un bonne glace en terrasse.

Il est 15h00, il faut repartir pour trouver un spot pour passer la nuit. J’ai repéré à 30 mn de route sur P4N un parking sympa (ses Fonts de n’Alis) en terre battue (https://goo.gl/maps/wuXWQJz2wotprrWD6) dans le parc naturel de Mondrago pas très loin de 2 superbes calanques (cala Mondrago et plage de S’Amarador). Le parking est grand, facile d’accès et sur la partie basse, il y a plusieurs places en longueur bien plates. Nous nous posons donc là et décidons de faire 2 des petits circuits de randonnées proposés sur un panneau.

Le premier circuit nous amène par la forêt à la cala Mondrago ou se trouve une belle plage de sable, un snack, des douches. Un chemin de bord de mer cimenté rejoint la plage de S’Amarador situé à 300 m sur la droite. Ces deux plages sont donc situées dans une même calanque qui se termine en Y sur les 2 plages considérées.

Nous partons de l’autre coté et prenons le circuit d’une deuxième randonnée qui suit le bord de mer au dessus de la falaise pour rejoindre une troisième calanque toute petite, mais d’un charme fou. C’est Caló des Borgit https://goo.gl/maps/EqGNuS4PSfoiJCGn8

Après avoir profité des paysages, on finit notre boucle en remontant par la route vers le parking. En soirée, il ne restera que nous et un van à toit relevable garé à l’entrée du parking.


Jour 6: De Cala Mondrago à Cala Pi

Nous sommes le jeudi. Depuis hier, la température qui était fraiche à l’arrivée sur l’ile est bien montée. On nous annonce 29 degrés pour le lendemain.
Cette journée sera planifiée pour être un peu plus reposante que la précédente et profiter du lieu ou nous sommes stationnés.
Après un bon petit déjeuner, direction la plage de Calo di Borgit vue la veille. On y est les premiers et je me jette à l’eau pour un nouveau bain toujours un peu froid. On y reste une partie de la matinée, puis repas au fourgon sur le parking avant un départ vers 13h30.

En roulant vers Santanyi, je repère une station Repsol assez importante (https://goo.gl/maps/cjKQw1auWhVi2Vse7). Je m’y arrête, on vidange la caisse à eaux grises sur le point de lavage des fourgons et je teste le débit du robinet d’eau du coin gonflage des pneus. Surprise, le débit est très fort sur le petit robinet. Hop, une petite manœuvre et on refait le plein d’eau en moins de 10 mn.
A la sortie de Santanyi, nous ravitaillons au LIDL local. Nous prenons ensuite la direction d’une fromagerie artisanale située à 15 mn de là près du village de Campos. C’est « Formatges Burguera » (https://goo.gl/maps/T3Xk5Bjuot4j7Eaq8). Ils y font du fromage de vaches , du fromage frais et un espèce de lait caillé délicieux. Nous complétons notre achat avec des œufs fermiers.
Pas très loin de là, nous nous posons aux Salines des Trenc dites Salobar de Campos (https://goo.gl/maps/AS3pQUKXMuSuFurVA) qui est un marais salant que l’on peut visiter. Malheureusement, les chiens ne son pas admis. Nous faisons donc juste le tour de la boutique qui vend de la fleur de sel. Le petit bar avec sa terrasse à l’ombre des arbres invite aussi à se poser pour un café.

La route continue vers la célèbre plage d’Es Trenc(https://goo.gl/maps/wrk4d8KXow1uGAcC9), mais nous avons notre dose de plage. Nous préférons nous rendre au domaine vinicole Bodegas Vi Rei situé à Llucmajor (https://goo.gl/maps/8gAaegopDPhd9xGQ7). Ce domaine est le plus grand de l’ile (il est vraiment immense en fait). Le parking ou nous stationnons seul, doit pouvoir recevoir des dizaines de bus de visiteurs. Le hall de dégustation est très grand. Normalement, on visite le domaine en petit train et il y a une ferme à visiter, mais à priori, vu la saison, le train ne roule pas et pas de ferme en vue. On se contentera d’acheter quelques bouteilles. Attention la dégustation est payante, environ 8 à 10 € par personnes !
Après avoir fait provision de quelques bouteilles, nous prenons la direction de Cala Pi à 20 km pour trouver notre spot de la soirée. Cette calanque est vraiment très enclavée entre de hautes falaises. Juste à coté est construit des hotels et résidences secondaires tout le long de la falaise coté mer. On trouve donc beaucoup de restaurants à cet endroits.

Le spot repéré sur P4N est un parking tout au bord de la falaise à 30 m de la mer donc(https://goo.gl/maps/h6mgoxzUQ4XG614E9). On y arrive vers 17h00 est on trouve une bonne place plate et sur laquelle on voit la mer et la torre de Cala Pi du salon du fourgon. Que demander de plus ?

On rencontre sur ce parking un camping car immatriculé 83, un fourgon Jumper espagnol et un van de location avec 2 femmes françaises. Ça sera l’endroit ou l’on rencontrera le plus de van/fourgon/CC durant tout notre périple.

Après une visite locale de la calanque et un repérage des restaurants, on décidera de commander une pizza pour manger dans le fourgon en regardant le coucher de soleil sur la mer.
Ainsi va la vie en fourgon sur Majorque…


Jour 7: De Cala Pi à Palma de Majorque

Bien voila , nous attaquons la deuxième moitié de notre séjour, en basculant bientôt sur la cote nord. Je me pose la question de rester 2 nuits autour de Palma.
J’hésite et finalement, je me dis qu’il vaut mieux garder un peu de marge pour visiter le reste de l’ile et donc je ne prévois qu’un seul jour de visite.

Avant d’aborder cette journée, je tiens à signaler que la visite des musées ou de grands bâtiments d’une grande ville comme Majorque n’est pas vraiment possible en emmenant son chien (interdiction). En plus depuis deux jours la température a monté et on atteint désormais 29 degrés en ambiant et bien plus dans le fourgon. Même avec la ventilation de toit, on ne laisse pas trop notre chien dans ces conditions.
Un autre point, avant d’arriver en ville, j’ai cherché ou me garer et là je n’ai identifié que 3 parkings en surface, tous les autres étant souterrains et donc inaccessibles en fourgon. Je décide donc d’aller tout d’abord visiter à l’horaire d’ouverture le château de Bellver situé au dessus de la ville à l’ouest (https://goo.gl/maps/Qu6yX8aSw4TGsUJq6). Ça permettra d’avoir un bon point de vue.
Nous prenons donc la route dès 9 heures, mais le GPS identifie des bouchons sur l’autoroute en entrée de la ville. Nous mettrons un peu plus d’une heure pour faire les 40 kilomètres nécessaires.

L’avantage de ce site c’est qu’il y a un grand parking gratuit et surtout des dizaines de places le long de la route en montant le petit col d’accès. C’est très large et accessible en fourgon ou CC sans problème. Par contre trop loin du centre-ville pour s’y rendre à pied.

Nous avons laissé notre chien dans le fourgon, car c’est le matin et il fait encore bon. La visite du château nous occupe 45 mn. L’architecture est assez remarquable avec son aspect rond et ces 3 jolies tours.

Point important: Je ne réaliserai qu’ensuite, mais ce spot est celui ou vous devez laisser votre fourgon ou CC garé (gratuit) pour la journée afin de visiter la ville. En effet toutes les 10 mn, (même fin avril), il passe ces fameux bus rouges à étages pour touristes que l’on voit dans toutes les grandes villes et vous pouvez donc le prendre pour aller au centre ville et le reprendre ensuite en fin de visite pour remonter au château.

Mais, à ce moment , je pense pouvoir me garer au parking du port (payant, mais sans barre d’accès et en extérieur). Nous reprenons la route vers ce parking (https://goo.gl/maps/fGaVrv47hoQXW8728).
Lorsqu’on approche du port, on s’aperçoit qu’il y a un salon nautique et donc… tous le parking à coté est plein à raz bord avec des voitures qui attendent en espérant une place qui se libère. Je décide donc de me rabattre sur un parking extérieur que j’ai repéré plutôt (sur P4N) au nord ouest (https://goo.gl/maps/SVKGggudWQ2qQGdR7), près de la place d’Espagne
200 m avant d’arriver à ce parking, je trouve un stationnement dans un rue dans le sens de la longueur. Du coup je m’y installe. Le stationnement par parcmètre est limité à 2 heures comme pour les autres parking en surface. En allant payer à la borne, je vois l’entrée du parking ou je souhaitais me garer et surprise, il y a une barre de hauteur à 1,75 m. Ouf j’ai été chanceux avec cette place.

Nous partons donc pour une visite du centre ville et de ses ruelles. Nous somme très près du très beau mercat municipal de l’Olivar (https://goo.gl/maps/nYaZWUch19gG5pCKA) que je vous conseille de visiter (on peut s’y restaurer aussi).
Nous poursuivons vers l’Ouest par les petites ruelles en passant par la place Major.

C’est très animé et très fréquenté. Une pause repas s’imposant, nous trouvons notre bonheur en terrasse dans une ruelle à l’ombre (oui il fait bien chaud) pour déguster tapas et bière locale.

Après le repas, nous descendons jusqu’au parc de la Mar et faisons le tour de la cathédrale-basilique Santa Maria de Mallorca. Nous n’aurons ni le temps, ni la possibilité de la visiter (parcmètre et chien), mais vu de l’extérieur c’est un bâtiment très imposant et à l’architecture impressionnante.

Nous finissons notre visite en achetant des douceurs locales dans une boulangerie.

Place de l’olivier (https://goo.gl/maps/dZaFK8uWUBRGHzk86)

Notre visite de Palma a donc été un peu rapide et comme dit précédemment, le bon plan aurait été de stationner au château de Bellver et d’y prendre les bus à touristes. Après nous préférons les grands espaces à ces villes toutes identiques et calibrées pour les touristes ou même les magasins finissent par être identiques quelque soit le pays visité !

Une fois au fourgon, notre prochaine destination est… la déchetterie de Palma (https://goo.gl/maps/yfLz69qY9t6LK6YX7) !
En effet, c’est à cet endroit que se situe le seul lieu officiel de l’ile pour faire ses vidanges et son plein d’eau. L’avantage aussi et que çà ferme à 20h et que c’est gratuit.

Une fois les servitudes faites, nous reprenons la 4 voies pour sortir de la ville. Il doit être 16h00 , nous sommes vendredi et il y a de long bouchons dans l’autre sens pour rentrer sur Palma !

Il est à noter que toute la côte avant et après Palma est assez bétonnée avec une successions d’hôtels et de résidences secondaires pour la plupart fermés en cette fin avril. La cote sud que nous venons de parcourir est plus sauvage et la cote nord à venir est vraiment très peu construite.

Notre destination est un parking public situé près d’une jolie crique (avec accès par un chemin). https://goo.gl/maps/dGM8YfooQzBH1GSw7

L’endroit est sympa et nous décidons d’aller nous reposer un peu en bord de mer.

Nous passerons la nuit seul le parking en toute tranquillité.


Jour 8: De Palma de Majorque à Valldemossa

En ce samedi, une belle météo est annoncée et la température va redescendre petit à petit dans les jours à venir. Notre programme de la journée et de rejoindre le village de Valldemossa en faisant la route côtière et montagneuse de la cote nord en passant par Estellencs puis Banyalbufar.
Nous nous dirigeons donc vers Andratx, le GPS annonce 25 mn pour arriver au premier col. Il y a une voie rapide jusqu’à Andraxt, ça roule bien, puis d’un coup le GPS annonce 1h20 de route. Je me pose des questions, on continue à suivre les indications et il nous envoie vers le port d’Andratx qui n’est pas la route la plus courte il me semble. On stoppe , je regarde la carte et je comprends que la route prévue (celle à 25 mn) vient d’être fermée pour une course cycliste. Réouverture à 14h30 ! Impossible de passer ailleurs car toute la cote nord jusqu’à Esporles est fermée.
Notre planning est totalement chamboulé. On se pose donc dans Andratx. On fait un tour du centre ville, une grosse église, mais fermée, et on découvre que la mairie est située dans un très beau bâtiment avec un grand jardin/parc ouvert au public et un musée local, mais le samedi le musée est fermé. On déjeunera sur place dans un troquet en attendant l’heure de réouverture de la route.

La journée est bien avancée quand on reprend enfin la route, ce qui va limiter nos possibilités de visites.
La route est un peu étroite au début, mais très praticable y compris en CC. A certains endroits c’est bien large, à d’autres moins, mais on aura pas le stress de la péninsule de Formentor. Ouf.

Il n’y a pas beaucoup d’endroits pour faire des stops (comme ailleurs sur l’ile), mais 2 ou 3 spots permettent de faire de magnifique photos en admirant les montagnes verticales plongeant dans une mer à l’eau turquoise, puis bleu marine.
Le premier est le Mirador d’en Ricardo Roca (https://goo.gl/maps/BCYF8fPyU8ewXq6X9) avec un grand parking. Le point de vue et SUPERBE. Je vous laisse découvrir ci dessous:

Quelques kilomètres plus loin, nous nous arrêtons pour visiter le village d’Estellencs (https://goo.gl/maps/civ9PJ54sJ5cpZML9).
C’est un petit village tout en pierre, comme ceux que l’on trouve en Corse dans les montagnes, on y fait un petit tour, mais il n’ y a rien de particulier à voir ou a y faire.

La route continue, un nouveau point de vue (tout petit parking) , la Torre del Verger (https://goo.gl/maps/PF9XbemHkydfaMmSA).
Une des nombreuses tours de guet qui parsème l’ile. Celle-ci a été rénovée et vous pouvez accéder à l’intérieur et monter sur la plateforme supérieure pour le point de vue.

Très proche, se trouve le village de Banyalbufar. Il y a un grand parking payant 500 m avant l’entrée du village (https://goo.gl/maps/b4swYWR5SdUEQLbz7). Ce village est construit totalement en restanques à flan de montagne et vaut une petite visite. On s’y pose 1h en profitant d’une consommation dans un bar local très sympa.

Notre dernière étape pour la journée est le magnifique village de Valdemossa. Ce village a accueilli Chopin et George Sand. Il est vraiment superbe. Nous sommes dans le cadre somptueux de la Sierra de Tramuntana.
Vous pourrez y visiter la chartreuse royale de  Valldemosa (Reial Cartoixa de Valldemossa) et le jardin attenant qui est lui libre d’accès. Mais comme nous arrivons en fin de journée (autour de 18h30), les visites de la chartreuse ne sont plus possibles. On se contentera de déambuler pendant une heure dans le centre ancien et ses ruelles pavées et découvrir le joli jardin derrière la chartreuse.

Pour le parking, vous avez 2 parkings payant en journée (2 euros l’heure) et gratuits la nuit. Nous prenons l’option d’aller nous garer au fond d’un impasse pour être plus tranquille que sur un parking de ville, afin d’y passer la nuit (https://goo.gl/maps/QLRCUd6AfCzqNCH97).

Jour 9: De Valldemossa au port de Soller

Tôt le matin, nous décollons de Valldemossa , destination Soller en passant par la route qui traverse Deia. Je n’ai pas pris de photographies de cette commune, et c’est bien plus qu’un village.
Lovée autour de 2 petites vallées, Deia est magnifique et mérite surement une visite. Il a d’ailleurs été déclaré patrimoine mondial de l’Unesco. Peut être une autre fois pour la visite.
En tout cas, notre destination ce matin et le point de départ de la magnifique randonnée du Barranc Biniaraix à l’est de la ville de Soller. Je suis le GPS et on arrive par le sud de Soller. J’ai noté que le centre ville de Soller est constitué de petites rues pas du tout adaptées à nos véhicules de loisirs. Le tracé GPS heureusement nous fait contourner le centre. Cependant certains portions sont un peu étroites, mais de bon matin, il n’ y a que peu de circulation. Je ne le noterai que le surlendemain, mais la route empruntée est une des deux celle qui mène à Fornalutx. L’après midi, elle est donc très fréquentée.

Quoi qu’il en soit, il n ‘y a que très peu d’endroits où se garer sur cette route pour partir en randonnée par le GR 221. Je vous les met ici:
https://goo.gl/maps/39Ff5cnQQr3PxTbz8 avec 6 ou 7 places max le long de la route et un panneau de départ du GR 221 sur le coté droit de la route.
ou
https://goo.gl/maps/RUzHotvg5oxdahhRA avec 3 places max. C’est ce point ou nous stationnerons pour la ballade.

Le circuit à partir de ce stationnement est visible sur Visorando à cette adresse: https://www.visorando.com/randonnee-/33265550. Attention le départ se fait à lettre A (et non D), car j’ai tardé à déclencher l’enregistrement GPS sur mon smartphone.

Nous voila partis en ballade, certes équipés de bonnes chaussures et d’un bâton de marche, mais je me suis dit qu’on partait pour une ballade de 2h00 et qu’on ferait demi tour à mi-chemin et donc on a juste pris de l’eau et 2 barres de céréales au cas ou.

Quoi dire sur cette randonnée qui suit le GR 221?

Elle commence par passer au dessus du village de Biniaraix, à travers une belle foret, et des orangers un peu de partout, puis on s’élève à travers des champs d’olivier par un chemin fait de pierres.

Ce chemin, il va continuer sur pratiquement 4 km jusqu’au sommet. c’est une ouvre d’art et surtout vous allez découvrir les centaines de restanques d’oliviers qui le bordent pendant toute la ballade. Le travail de l’homme est INCROYABLE, surement plusieurs centaines d’années pour construire autant de murs !

Le circuit suit le torrent du Biniaraix et on traverse une clue assez étroite ou de l’eau coule au fond.

Au delà la vallée s’élargit un peu et on retrouve toujours des restanques d’oliviers qui semblent s’élever sans fin vers les hauteurs des montagnes.

On marche depuis plus d’une heure. Après une pause auprès du torrent, je convaincs mon épouse de continuer à marcher un peu et on continue à s’élever de plus en plus. Le sentier est assez fréquenté malgré le milieu du printemps. Certains vont plus vite que nous, d’autres nous les doublons. Après encore 45 mn, on fait un courte pause, on croque chacun notre barre de céréales, 2 biscuits pour notre chien et on décide d’aller jusqu’au bout et tant pis pour le repas du midi qui sera sauté.

Les falaises environnantes sont magnifiques.

On finit par arriver au bout du circuit ou on retrouve le torrent. On vient de marcher 2h30 pour 4 km et surtout on s’est élevé de 584 m !

Une dernière pause avant d’entamer la redescente, avec toujours de superbes points de vue.

Vers l’arrivée, nous faisons un détour dans les ruelles du hameau de Biniaraix, car il y a des terrasses de restaurants et nous avons FAIM! Malheureusement, même à cette heure avancée (il doit être 14h00), il n’ y a pas de place. Le repas bien mérité se prendra directement dans notre fourgon à son point de stationnement.

Au final, cette randonnée est un must. Il faut être équipé de bonnes chaussures et avoir un peu de forme physique car ça ne fait que monter à l’aller, avec très peu de zones de récupération.

Après le repas, nous avons prévu de visiter les jardins d’Alfabia, véritable oasis au milieu d’un paysage de Garrigue.
https://goo.gl/maps/TBbURahncQMk4zMm9

Ce jardin se trouve 6 km avant Soller en allant vers Palma. Nous empruntons le tunnel dit de Soller. Les jardins se trouvent juste à gauche 300 m après la sortie du tunnel. Il y a un grand parking en pente, mais il est pratiquement rempli. Je trouve à m’y garer quand même. La visite du jardin inclut la visite d’une ancienne habitation d’un riche propriétaire de l’époque, tant la partie vie bourgeoise, que la partie écurie et moulin. On y trouve aussi une mini ferme pour les enfants et un restaurant/snack. Bref, on peut y passer 1h00 sans problème.

A noter que ce domaine et cette demeure ont traversé des centaines d’années et de nombreux propriétaires tant arabes que d’Aragon.

Comme indiqué, c’est un véritable oasis avec ses plantes tropicales.

Nous terminons la visite vers 18h00 30 mn avant la fermeture.

Nous avons cependant les problèmes de de logistique à régler. Il nous faut vidanger la cassette WC et les eaux grises et refaire le plein d’eau. Pour la cassette, j’ai repéré des WC à l’entrée près du guichet des tickets.
Je tente le coup et reviens avec ma cassette sous le bras. Pas de pot le gardien m’a vu et sort de son bâtiment et me demande de repartir. je tente une négociation, sans succès !

De retour au fourgon, discussion avec madame, ou va ton vider cette foutue cassette ? Madame me fait remarquer qu’il y a 300 m, un station essence. Ok on y va. Je me gare pour faire un peu de carburant et je vais tout de suite voir une jeune fille qui tient la caisse et demande si je peux utiliser les WC pour vider ma cassette. Elle accepte.
Je fais 20 l de carburant et je vide ma cassette. Il reste la vidange des eaux grises et l’eau propre. Il n ‘y a rien sur cette station service, j’ai remarqué un camping-car de l’autre coté de la route (où il y a aussi une station service) avec de l’eau qui s’écoulait dessous.
Il y a cependant une ligne blanche en milieu de route. Je vous laisse deviner, mais on se retrouve au final de l’autre coté.
C’est là: https://goo.gl/maps/vyqxKejuMqYAxFyQA
En fait il y a un récupérateur d’eaux sales de la zone de gonflage contre le trottoir. Je m’en sert pour faire ma vidange. Je paye aussi quelques euros pour activer le robinet d’eau propre, mais je dois mettre 20 l au max vu le débit. Ça ne suffira pas pour tenir les 3 prochains jours.
Je consulte P4N et je trouve un robinet sur une fontaine avec beaucoup de pression à la sortie de Soller.
On s’y rend en 10 mn. C’est là: https://goo.gl/maps/MBdS7D1CvyBQXWMfA, juste en bord de route à droite avant le rond point . Par chance, il y a une place latérale pour se garer. Je sort mon jerrican et je finis le plein d’eau propre.

Pendant que je fais l’eau, on voit passer le tramway qui relie Soller à son port. En effet un train vient de Palma et s’arrête à Soller. Il faut ensuite prendre ce vieux tramway en bois, pour aller au port. C’est très touristique évidemment et vous remarquerez des dizaines de véhicules garés le long de la route principale qui longe Soller. Ceux sont des visiteurs qui sont allés prendre le tramway.

Ça y est la logistique étant traitée, on peut reprendre la route pour notre stationnement pour la nuit au Port de Soller situé à quelques km de là.

Ce port est situé dans une superbe baie refermée sur elle même, ce qui en effet un très bon arbi portuaire. Coté Est , il y a une marina et coté Sud et Ouest, de belles plages de sable blanc.

Initialement j’avais prévu de monter au phare des Cap Gros pour dormir (https://goo.gl/maps/z9aMHjBSGtt4bMhP8), cependant, via google street view, j’ai remarqué que les 2 derniers km semblent bien étroits et c’est assez isolé du port du coup. On décide de se rabattre sur un des parkings du port à l’Ouest (https://goo.gl/maps/EFmf3vEg8xm8wbMj8) pour y passer la nuit.

Gros avantage de ce parking, facile d’assez, plat, assez grand, gratuit la nuit, 9 euros pour la journée et situé à 100 m de la plage et du début de la « Croisette » du Port de Soller.
Donc je pense un super post pour y passer quelques jours pour pas trop cher.

On profite de la soirée pour flâner sur la « Croisette » et observer les reflets du soleil couchant sur la baie du port.

Nous terminons notre journée, par un restaurant bien mérité à 10 m de l’eau ou nous dégustons les produits locaux sans modération 🙂

Jour 10: Du Port de Soller au sanctuaire de la Mare de Deu de Lluc

Nous sommes le lundi 1er mai. Il ne nous reste plus que 2 journées avant de reprendre le car-ferry le mercredi 3 mai. Cette journée s’annonce chargée avec plusieurs visites et de la route à faire.

Tout d’abord, nous avons décidé d’aller visiter Sa Calobra et le torrent de Pareis en passant par la mer. En effet, mes repérages m’ont indiqué qu’outre la route bien longue pour rejoindre Sa Calobra, il n’ y a surtout aucun moyen de stationner mon fourgon du fait que tous les parkings sont privés et équipés de barres de hauteur et que la seule place pour se garer le long de la route se trouve à plusieurs kilomètres de la mer. Il y a bien quelques places de parking à cala Tulent, mais à part pour y passer la nuit, ça ne permet pas de visiter le torrent de Pareis.

Donc ce sera par la mer. Nous ne le regretterons pas quand en fin de journée, nous découvrirons la route qui va à Sa Calobra !
Nous montons donc à bord d’un bateau promenade dans le port de Soller. Il nous faut 15 mn pour faire à pied le tour de la baie de l’endroit ou nous sommes stationné. L’occasion de faire de belles photos.

Le départ se fait dans la marina de Soller avec la compagnie Barcos Azules. Nous prenons la formule qui nous fait partir à 09:50 et arriver à Sa Calobra à 11:30. Ensuite retour avec le bateau avec un départ de Sa Calobra à 13:40. Ça nous laisse 2h10 pour visiter le torrent de Pareis, puis déjeuner dans un restaurant à Sa Calobra.

Le bateau longe la cote, la mer est superbe.

Le bateau s’avance on fond d’une baie pour déposer 2 randonneurs. C’est cala Tuent. Je repère l’endroit ou j’avais noté quelques places de parking, ce n’est pas bien grand. Il y a une cabane de pécheurs et une plage de galets fins.
C’est le bout du monde…

Nous repartons immédiatement. A quelques encablures, nous arrivons enfin en face de la fente percée dans la montagne par le torrent de Pareis. A droite , un petit port, des restaurants et magasins de souvenirs. C’est très joli.

L’accès au torrent (à 5 mn du port) se fait en empruntant deux tunnels dans la roche avec des ouvertures latérales.

Le torrent est presque à sec, mais on imagine bien la puissance de l’eau quand des orages se déclenchent, car le canyon du torrent remonte sur plusieurs kilomètres dans l’ile et je peux vous assurer que les versants des montagnes sont pentus.

Nous décidons de remonter sur environ 2 km le canyon du torrent. L’environnement est superbe et montre l’œuvre de la nature dans sa splendeur et sa force. Évidemment, nous rencontrons des chèvres sauvages, ici aussi.

Après cette promenade, nous regagnons le port et choisissons le restaurant les pieds dans l’eau pour un repas bien mérité.

Le retour au port de Soller se fait tranquillement , toujours avec un très belle mer. En arrivant au port, c’est la foule dans toute la baie, dans les restaurants, dans la rue, dans le tramway, sur la plage. Il fait beau et nous sommes un jour férié. On dirait St Tropez en été.
Nous réussissons à nous attabler quand même pour déguster un bonne glace.

Il est environ 15h00. La journée est loin d’être finie. Nous retournons au fourgon, je profite de la proximité de la plage pour me baigner. 1h plus tard, on quitte le port de Soller. La destination est proche, c’est le village de Fornalutx à 10 km. Nous y arrivons par la route MA-10 puis MA-2120. A cette heure ci, tous les places pour se garer le long de la route qui descend sont complètes. Je fini par trouver in extremis entre des motos une place devant un espace assez large pour faire demi-tour (https://goo.gl/maps/sewZKGtJ6br6Qoa78)

Nous visitons ce petit village tout en pierre sans trop nous attarder. Ça fait carte postale, mais nous avons encore de la route.

En reprenant la route, au détour d’une boucle, nous stationnons pour aller voir un point de vue sur le port de Soller. C’est le mirador des Barques (https://goo.gl/maps/BG5XsmURCetVHwui8)

Après cette vue, sur le port de Soller, la route s’élève en lacets. Elle est cependant très large et c’est un plaisir de conduire, d’autant plus qu’avec l’altitude, l’air devient plus frais. Après quelques kilomètres et un tunnel, nous surplombant un premier lac (Cüber).

Plus loin, nous longeons le lac des Gorg Blau. Nous faisons une halte au mirador (https://goo.gl/maps/dwMmCznvyNrMTZ2z5). Au début, je voulais dormir là sur le parking, mais en fait il y a beaucoup de trafic sur la route et le coin ne nous plait pas. Nous continuons, de nouveau un mirador (https://goo.gl/maps/XJcMchHEhbLTRhVR9) ou nous faisons halte. Celui-ci offre une vue vertigineuse sur le fond du canyon (la faille géologique) du torrent de Pareis et les vallées adjacentes. On y voit aussi une partie de la route qui part vers Sa Calobra. La nature est là aussi brute, aucune habitation en vue.

Nous reprenons la roue. J’ai repéré sur P4N, un lieu pour dormir (https://goo.gl/maps/KrLd5h2pimaBMVen6). On s’y rend. C’est bien retiré de la route principale. Un grand parking en terre d’un restaurant (fermé). Sur place, il y a un véhicule (sécurité civile il semble) avec une personne qui fait promener ses 2 chiens en restant dans sa voiture. On se gare. J’attends un peu qu’il s’en aille avant de sortir mon chien. En manœuvrant, mon épouse me dit qu’il prend en photo la plaque d’immatriculation arrière de notre fourgon. Je descend du fourgon, m’approche pour discuter. Il ne parle pas français ni anglais. il me fait comprendre « just parking », « no camping ». Je lui demande si je peux stationner 500 m avant ou j’avais repéré des places de parkings goudronnées à plat. Il me répète la même chose, et s’en va à petite vitesse, ses 2 chiens le suivant à pattes derrière la voiture.

On réfléchit 2 minutes et on décide de bouger. Je me pose un peu plus loin sur les places goudronnées. Je ne le sens pas. je cherche de nouveau sur Internet ou aller. Je découvre que le monastère que l’on doit visiter le lendemain est à 2 km par une petit route. A peine on vient de repartir, que l’on croise une voiture de police qui venait dans notre direction. Était ce pour nous ou juste un hasard ? Nous le saurons jamais. Quelques minutes plus tard, nous arrivons enfin sur l’immense parking du monastère « Santuari de Lluc ». il est payant, mais bon marché. On s’y installe et on est presque seul.

Il y a à coté de ce parking, un espèce de camping en restanques qui peut recevoir uniquement des tentes (c’est le seul camping de l’ile). Il faut payer un supplément pour accéder aux services (douches et toilettes).

Cette journée fut très riche en activités , aussi nous nous endormons facilement.

Jour 11: Du sanctuaire de la Mare de Deu de Lluc à Alcudia

Ça fait plusieurs jours que nous avons une belle météo. Ce matin en nous levant, un beau ciel bleu est toujours annoncé. Idéal pour nos dernières ballades. C’est J-1 avant le retour, mais nous avons encore un beau programme de visite.
Tout d’abord, la visite du sanctuaire ou nous sommes garés. C’est un ancien monastère, ou se trouve encore une belle église et une école catholique. Le reste des bâtiments appartient à la région de Majorque et on y trouve un musée, un jardin et boutiques et restaurant.

Nous commençons par la visite du site en accès libre, y compris l’église.

L’église est superbe et contient des reliques visibles tantôt d’un coté, tantôt de l’autre grâce à un ingénieux mécanisme entre 2 salles.

Après la visite des extérieurs, nous décidons d’aller visiter le musée situé dans le bâtiment principal sur 3 niveaux. Il s’agit essentiellement d’artistes peintres locaux, mais pas que.
Bonne surprise, l’entrée du musée permet d’avoir le parking ou nous stationnons gratuit. Comptez 45 mn à 1h pour visiter le musée.

Après le musée, nous faisons un détour par le jardin extérieur pour profiter de sa fraicheur. Il est assez luxuriant et mignon avec beaucoup de verdure.

Nous retournons au fourgon pour déjeuner, car nous avons appris qu’il y a une chorale à heure fixe l’après midi composée de jeunes qui perpétuent une tradition de plusieurs centaines d’années. Nous retournons donc ensuite dans l’église pour écouter ces chœurs à capella.

Après cette pause musicale, nous reprenons la route en milieu d’après midi. Notre prochaine destination est assez proche, c’est la ville de Pollença.
J’ai repéré une ballade à pied à faire. Il s’agit de grimper en une heure sur une haute colline qui surplombe la ville de Polença. Au sommet se trouve le « Santuari de la Mare de Déu del Puig ». Nous en profitons pour faire les pleins de spécialités espagnoles au supermarché du coin, puis de vidanger les eaux grises dans une station de lavage. Le parking pour le départ de la randonnée se trouve juste à coté (https://goo.gl/maps/hsRy4bWVep6a7NZ1A).

Le circuit suivi se trouve sur visorando (https://www.visorando.com/randonnee-/33390083).

Ça monte de 273 m pour 1,8 km de long et nous ferons l’aller retour en 2h14. Les points de vue vers le Nord et l’Ouest sont dégagés, par contre vers l’Est (Alcudia), il y a trop d’arbres pour avoir une bonne vue.

Au sommet, nous découvrons pleins de chèvre, dont une coincée dans un grille en train de bêler sans arrêt et que j’arriverai à sauver en la dégageant petit à petit.

De retour au fourgon, nous prenons la destination d’Alcudia. Après une pause dans cette ville pour boire un café et faire quelques magasins, nous rallions un spot pour y passer notre dernière nuit. C’est un parking en bord de mer que j’avais repéré quand nous étions descendu du ferry et qui était plein. Cette fois ci, il presque vide. On se pose donc là (https://goo.gl/maps/5Zkp92aSnndLBiWf8) , juste après une marina. La vue sur le soleil couchant est splendide.

Jour 12: Le retour vers la France

Nous sommes le mercredi 3 mai. Ça fait le douzième jour que nous sommes partis de Toulon et c’est le jour de reprendre le car-ferry avec un départ à 17h00.

Ça nous laisse une bonne partie de la journée pour une dernière activité. Justement à coté d’Alcudia, il y a la musée Sa Bassa Blanca à visiter. Il est fermé le dimanche après midi et le lundi et mardi, c’est pour cela que nous n’avions pas pu le visiter à l’arrivée sur l’ile. Il s’agit d’un musée d’art moderne qui est composé à la fois de salles de peintures, d’objets d’art mais aussi d’un très grand parc/jardins à visiter avec de nombreuses sculptures à contempler.
Le musée se trouve caché à 6 km au sud-est d’Alcudia , après un golf en parcourant une petite piste en terre de 2 km. Accessible en fourgon si l’on ne croise pas grand monde, sinon galère assurée à certains endroits vraiment pas larges.
Le domaine est là https://goo.gl/maps/aesKbRVjH4DgDB8m8

Nous décidons d’y aller pour l’ouverture à 10h00 et nous sommes vraiment les premiers. Du coup nous visitons presque seuls pendant la première partie ce domaine et ses expositions. C’est un luxe rare dont nous profitons.

La partie extérieure est très belle et les expositions intérieures sont très variées.

Plusieurs bâtiments abritent de l’art moderne ou plus classique.

En tout un excellent choix de ballade et découverte pour cette dernière journée. Nous profitons d’ailleurs de notre fourgon garé à l’ombre pour y déjeuner vers 12h00 avant de quitter le domaine.

Nous faisons un dernier tour dans le centre ville d’Alcudia avant de retourner vers 15h30 vers l’embarcadère des car-ferries.

Ainsi se termine ce road-trip de 12 jours sur cette magnifique île qui nous a réservé de belles surprises. C’est vraiment la meilleur saison pour la visiter, surtout avec un fourgon ou un camping car inférieur à 7 m. En effet à part la route finale de la péninsule de Formentor, l’ensemble de l’ile se visite agréablement, sous réserve d’avoir 3 à 4 jours d’autonomie. Il est assez facile à cette époque de trouver des lieux pour se poser (gratuit ou payant).

En espérant vous avoir donné envie, je vous dis à bientôt pour d’autres voyages/étapes en fourgon.

2 réponses à « Majorque en 12 jours »

  1. Je lis que les fourgons peuvent passer mais pas les cellules. Pourtant ils ont la même largeur entre rétroviseurs !!!
    En tout cas bravo pour ce récit qui me conforte d’aller à Majorque aux prochaines vacances de printemps. Mon CC fait 7 m et j’ai navigué un peu partout en Europe sur des routes réputées difficiles (en Grèce, aux Cyclades, Crètes, Sicile, Sardaigne, Corse, Orcades, Shetland, Hébrides Extérieures,….), je pense que je vais m’en sortir à Majorque. Merci

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    1. Le seul endroit ou je te déconseillerai d’aller avec ton CC, c’est la pointe (cap) et le phare de Formentor. C’est assez étroit et pas vraiment de stationnement possible avec un 7 m. Après si tu y vas très tôt le matin, why not. mais tu es au moins prévenu.

      Ailleurs, la plupart des routes sont larges, donc pas de soucis. Par contre pour le stationnement, tu auras surement quelques difficultés, car comme j’ai dit, ça sera souvent du sauvage sur parkings, mais j’ai vu des CC comme toi à certains endroits.

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